Au Petit Palais , l’Inde a inspiré un grand nom de la mode lors du dernier Défilé Chanel dit des métiers d’art « Paris-Bombay ». Bien que n’ayant jamais été en Inde, Karl Lagerfeld a livré une interprétation assez réussie de sa vision du pays dans un décor de palais des mille et une nuits.
Il a su retranscrire l’élégance et la féminité des femmes indiennes, principalement dans des couleurs ivoire et platine, avec de nombreux bijoux sur le front , des coupes biaisées , des drapés.
Cette collection , destinée à mettre en valeur les ateliers appartenant à la maison (brodeurs, plumassiers, orfèvres et paruriers) s’inscrit dans l’exercice de style des métiers d’art que le créateur s’impose en plus des collections « habituelles », si on peut utiliser ce mot.
D’autres entreprises du luxe s’adaptent au marché indien en y proposant en exclusivité des vêtements traditionnels de très bonne qualité .
C’est le cas d’Hermès qui a sorti en octobre, période festive (Diwali, etc.) une collection limitée de 27 saris en soie de 5,50m de long pour ses riches clientes (plusieurs milliers d’euros l’unité).
Etro lance sa « Bandhgala jacket » en velours tout comme Canali et sa « Nawab jacket ». Ces vestes, dont le col « chinois » est remonté, donne une allure de Maharadjah à celui qui les porte.
Les motifs dits « cachemire » ont également inspiré Dior.
Selon une étude de McKinsey, le marché indien du luxe (0,4% du marché global du luxe) devrait enregistrer un taux annuel de croissance entre 15-20%, pour atteindre 16,6 Mds d'euros en 2015. On aurait tort de ne pas s’y intéresser !
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