« Voilà bien l’Inde ! Le pays des rêves et du romantisme, d’une fabuleuse richesse et d’une fabuleuse pauvreté, du luxe et des haillons, des palais et des cabanes, de la famine et de la peste, des génies, des géants et des lampes d’Alladin, des tigres et des éléphants, du cobra et de la jungle, le pays de centaines de nations et de langues, de milliers de religions et de deux millions de dieux (…) Le seul pays que tous les hommes rêvent de voir ou d’avoir vu une fois, ne serait-ce que pour un court moment qu’ils n’échangeraient contre aucun trésor au monde .» (Mark Twain, Following the Equator)
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dimanche 20 mai 2012

Deux mois après être revenu d’Inde...


Moins de deux mois après être revenu d’Inde, j’ai déjà envie d’y retourner ! 

Ce grand pays, par sa taille, son potentiel et sa richesse culturelle et religieuse, m’a beaucoup marqué. Il m’a aussi beaucoup appris, à être plus patient, à prendre davantage de recul, à être davantage persévérant, à savoir s’imposer parfois mais toujours avoir courtoisie, plus qu’ailleurs, à rester positif également, notamment devant les difficultés quotidiennes dues aux différences culturelles qui étonnent au début, irritent parfois, mais auxquelles on doit s’adapter.

Je pense que je n’ai toujours pas réussi à décrypter la façon de penser des indiens, souvent contradictoire, et c’est d’ailleurs un pays si vaste, avec plus de 1600 langues et dialectes, 1,2 milliards d’habitants, que je crois qu’il n’existe pas une, mais des façons de penser. Les gens ne sont pas les mêmes à Mumbai, à Cochin ou à New Delhi.

Mais cette diversité, de personnes, de paysages, de cultures, et de religions, c’est ce qui fait fondamentalement la beauté et la richesse de l’Inde. Il faut absolument que ses habitants en prennent conscience, et ne cèdent pas au tout uniforme de la mondialisation, bien que celle-ci apporte des bienfaits indispensables pour le développement d’un peuple. Il faut que l’Inde garde cette part de rêve, de mystère, de beauté et d’identité qui fait tout son charme. Concilier tradition et modernité, comme les indiens savent si bien le faire, sera un des défis majeurs, en plus de la lutte contre la corruption endémique, la pauvreté immense, une jeunesse de mois de 25 ans qui représente plus de 50% de la population.

Oui, je suis désormais un grand amoureux de l’Inde, et pourquoi ne pas y retourner un jour pour y vivre et y travailler ? Il y a tant de choses que je ne connais pas encore, et tant de mystères aussi, en plus d’un développement économique qui est et sera impressionnant. 

Je pense continuer ce blog, il m’oblige à me cultiver davantage sur ce formidable pays pour vous en faire partager les cultures, les religions, les actualités, la beauté. C’est aussi un grand plaisir pour moi.

J’ai trouvé dans un livre une citation qui résume très bien ce qu’est l’Inde pour moi, pays complexe et plein de contradictions.

Voilà ce qu’écrivait Mark Twain, écrivain (notamment de Tom Sawyer) et humoriste américain,  en 1897 :

 « Voilà bien l’Inde ! Le pays des rêves et du romantisme, d’une fabuleuse richesse et d’une fabuleuse pauvreté, du luxe et des haillons, des palais et des cabanes, de la famine et de la peste, des génies,  des géants et des lampes d’Alladin, des tigres et des éléphants, du cobra et de la jungle, le pays de centaines de nations et de langues, de milliers de religions et de deux millions de dieux (…) Le seul pays que tous les hommes rêvent de voir ou d’avoir vu une fois, ne serait-ce que pour un court moment qu’ils n’échangeraient contre aucun trésor au monde .» (Mark Twain, Following the Equator)

Photographie d'un plateau  Purple Jungle, marque de décoration tenue par deux françaises à New Delhi. L’enchevêtrement de photographies et gravures pourrait symboliser les nombreux souvenirs des 6 mois que j'ai passés dans ce pays.

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