« Voilà bien l’Inde ! Le pays des rêves et du romantisme, d’une fabuleuse richesse et d’une fabuleuse pauvreté, du luxe et des haillons, des palais et des cabanes, de la famine et de la peste, des génies, des géants et des lampes d’Alladin, des tigres et des éléphants, du cobra et de la jungle, le pays de centaines de nations et de langues, de milliers de religions et de deux millions de dieux (…) Le seul pays que tous les hommes rêvent de voir ou d’avoir vu une fois, ne serait-ce que pour un court moment qu’ils n’échangeraient contre aucun trésor au monde .» (Mark Twain, Following the Equator)
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jeudi 29 décembre 2011

Quand l'Inde inspire, la mode respire


Au Petit Palais , l’Inde a inspiré un grand nom de la mode lors du dernier Défilé Chanel dit des métiers d’art « Paris-Bombay ». Bien que n’ayant jamais été en Inde, Karl Lagerfeld a livré une interprétation assez réussie de sa vision du pays dans un décor de palais des mille et une nuits.
Il a su retranscrire l’élégance et la féminité des femmes indiennes, principalement dans des couleurs ivoire et platine, avec de nombreux bijoux sur le front , des coupes biaisées , des drapés.

Cette collection , destinée à mettre en valeur les ateliers appartenant à la maison (brodeurs, plumassiers, orfèvres et paruriers) s’inscrit dans l’exercice de style des métiers d’art que le créateur s’impose en plus des collections « habituelles », si on peut utiliser ce mot.

D’autres entreprises du luxe s’adaptent au marché indien en y proposant en exclusivité des vêtements traditionnels de très bonne qualité .
C’est le cas d’Hermès  qui a sorti en octobre, période festive (Diwali, etc.) une collection limitée de 27 saris en soie de 5,50m de long pour ses riches clientes (plusieurs milliers d’euros l’unité).
Etro lance sa « Bandhgala jacket » en velours tout comme Canali et sa « Nawab jacket ». Ces vestes, dont le col « chinois » est remonté, donne une allure de Maharadjah à celui qui les porte.
Les motifs dits « cachemire » ont également inspiré Dior.

Selon une étude de McKinsey, le marché indien du luxe (0,4% du marché global du luxe) devrait enregistrer un taux annuel de croissance entre 15-20%, pour atteindre 16,6 Mds d'euros en 2015. On aurait tort de ne pas s’y intéresser !

Image Le Figaro

Image Le Figaro

Image Hermes

vendredi 23 décembre 2011

Colours of Rajasthan

Dans une haveli (grande maison bourgeoise) de Bikaner

Dans une haveli de Bikaner

Le bleu de Jodhpur (surnommée la "ville bleue")

Dans la vieille ville de Jodhpur

Marché aux épices à Udaipur

lundi 12 décembre 2011

Baha'i House (Lotus Temple) - New Delhi

La forme du Lotus Temple, ou Baha'i House, rappelle sans équivoque celle du Lotus, symbole religieux de pureté en Inde. Achevé en 1986, c'est l'oeuvre de l'architecte iranien Fariburz Sahba. Ce temple, dédié à la religion Baha'i ( dont les principes sont fondés sur l'Humanisme et l'Universalité), se compose de 27 "pétales" immaculés ainsi que de 9 piscines. L'intérieur y est très épuré, presque austère.


Même si ce n'est pas le plus beau monument indien que j'ai visité, la Baha'i House a le mérite de détoner et d’être un bel exemple d'architecture moderne, tout en courbes, presque sensuel.




mardi 6 décembre 2011

Temples hindous de Chattarpur Mandir


Cela faisait plusieurs fois que je passais en métro par la station Chattarpur sur mon trajet classique Gurgaon-Delhi. J'avais remarqué par la fenêtre de somptueux temples hindous dont les coupoles imposantes dépassaient des arbres, et apparaissaient comme des trésors à découvrir. Ce samedi, je décidai de m’y arrêter enfin.
Après avoir ôté mes chaussures comme il se doit,  je rentre dans la cour en marbre puis dans diverses pièces du temple, dédié à la déesse Durga qui symbolise l’unité des forces divines. La beauté de l’architecture impressionne, à dessein : elle fait ressentir au visiteur la présence du divin. J’ai la chair de poule devant la finesse des sculptures, devant la profusion de marbre, d’or et d’argent massifs, de bois précieux. Les jardins entourant les temples sont également somptueux et reposants.

Dans les pièces consacrées aux dieux (que je n’ai pas pu photographier par respect), les fidèles se courbent en joignant les mains devant les sculptures en or ou en argent de divinités majeures de l’hindouisme (Shiva, Vishnu, Ganesha…). Ils font également des dons d’argent dans de grandes urnes en argent.
Un des gardes m’appose sur le front une marque de poudre, un « tika » ou « tilak », signe de prière et de bienvenue.
Il n’y a pas de jour particulier pour honorer les dieux hindous, les prières et les sermons s’y déroulent 24h/24.


La fameuse vache sacrée






vendredi 2 décembre 2011

Flash Mob dans la gare de Bombay (Mumbai)


Concept importé des États-Unis et du Royaume-Uni il y a quelques années via la télévision, le Flash mob, sorte de chorégraphie soudaine dans des lieux publics, est une pratique assez populaire chez les jeunes indiens.
Avec la complicité de la sécurité, à laquelle ils demandent la permission de danser et aussi de passer leur musique dans les hauts-parleurs, les jeunes danseurs se regroupent mine de rien à un endroit précis.
Un danseur se lance, puis 2 , puis 3, jusqu’à rassembler tous les danseurs qui avaient été informés.

Les pas de danses et les gestes relativement simples et répétitifs, souvent inspirés des films Bollywood, permettent ensuite à n'importe qui de se joindre joyeusement au groupe.

C'est ainsi que l'on retrouve dans la même chorégraphie enfants, adolescents, et adultes plus ou moins âgés pour un moment de partage et de bonheur, devant le regard médusé et enjoué des passants.
Personnellement, je trouve ça génial!